Belle étrangère, femme au cœur de Lys,
femme des îles gecques, des îles d’Onassis,
Coloratur mise au supplice,
comme un soleil frappé d’éclipse...
Diva divine que l’on adule
passant telle la Somnambule,
diseuse de rêves perdant le sommeil
qui vint au bal masquée de soleil...
Tu as perdu tout, Maria,
ce que tu avais, Maria.
Fille des rues devenue reine,
ange perdu dans les arènes
qui avait cru au ciel sans ombre,
au navire qui jamais ne sombre.
La nuit a déployé ses ailes
Et t’a entraînée dans ses charmes
Comme l’innocent que l’on désarme
La proie facile, naïve et belle...
Tu as perdu tout, Maria,
ce que tu avais, Maria.
(Paroles : Patrice Guillou / Musique : Camille El Bacha)