Sur ton jeans déteint je pose la main
Aux premières lueurs du matin
Cet instant perdra toutes ses couleurs demain
Sous le soleil pâle du bord de mer
J’ai posé un châle rose et bleu clair
Sur mes épaules nues tête en arrière
Je ne t’aime plus
Autant qu’hier
Quelques gouttes de pluie le vent qui chasse
les nuages gris près des terrasses
l’eau qu’emporte vite à chaque seconde les essuie glaces
Dans tes yeux humides un chagrin brûle
Allume des frissons sous mon pull
Devant la tristesse du crépuscule
Une joie sombre
En moi circule
Un arbre qui surgit dans les phares
Et nos vies qui s’égarent vers nulle part
Avant de partir j’éteins ton dernier espoir
Je meurs en ayant brisé ton cœur
C’est ma dernière joie avant l’ailleurs
Je me fonds douc’ement dans la noirceur
De mes pensées sans un seul pleur.
(Paroles : Patrice Guillou / Musique : Camille El Bacha)